Moons, Michèle (1951-1998)

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Source: "Remembering Michèle Moons", in: Celestial Mechanics and Dynamical Astronomy, 68 (1998), n° 3, 199-204.


Astronome. Née en 1951 et dédédée le 8 janvier 1998.


Biographie

Moons a étudié à l’Université de Namur où elle a entamé en 1981 une recherche de doctorat consacrée à la libration de la lune sous la direction de Jacques Henrard. Moons est avant tout connue pour sa recherche sur la mécanique céleste, effectuée au département de mathématique des Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur. La théorie qu’elle a élaborée au début des années 1980 sur la libration de la lune est encore utilisée aujourd’hui dans de nombreux centres pour l’analyse des mouvements lunaires. Le Bureau des longitudes de Paris, a développé sa recherche. Plus tard, Moons a notamment effectué des études sur les résonances dans la ceinture des planétoïdes.


Moons était entre autres membre du comité belge du European Southern Observatory et de l’American Astronomical Society of the Pacific. Elle a travaillé pendant près de dix ans comme rédacteur adjoint pour la revue Celestial Mechanics and Dynamical Astronomy.


Un planétoïde découvert en 1960 par Cornelis Johannes van Houten, Ingrid van Houten-Groeneveld et Tom Gehrels à l’observatoire du mont Palomar a reçu son nom (le 7805 Moons).


Moons était mariée et avait trois fils.



Sources

  • Morbidelli, Alessandro,"Remembering Michèle Moons", in: Celestial Mechanics and Dynamical Astronomy, 68 (1998), n° 3, 199-204.
  • Houziaux, Léo, "De sterrenkunde", in: Robert Halleux, Geert Vanpaemel, Jan Vandersmissen en Andrée Despy-Meyer (red.), Histoire des sciences en Belgique 1815-2000, tôme II, Bruxelles, 2001, 149.[1]
  • "Moons, Michèle, Brigitte, Marie, Madeleine", in: Qui est qui en Belgique francophone et au Grand-Duché de Luxembourg, 1990-1991, Bruxelles, 1990, 420.


Notes

  1. Houziaux attribue à Moons une année de naissance erronée.