View source for Coeur du premier cyclotron - Louvain-la-Neuve

<div style="text-align:right;">[http://www.bestor.be/wiki_nl/index.php/Hart_van_het_eerste_cyclotron_-_Louvain-la-Neuve NL]</div> 
[[category:Sites et sciences]][[category:Monuments et sciences]][[category:Création 1951-1975]][[category:Sciences et société]] [[category: Brabant Wallon]] [[category: Physique nucléaire]][[Category:Patrimoine académique]][[Category:Patrimoine scientifique]]
[[file:cyclotron.jpg |right|390px|Source: Migui, [http://www.cuk.ch/articles/5067 “Les caves du cyclotron et le Cardinal”], 1 mars 2012.]][[file:cyclotronheverlee.gif |right|390px|Source: Marage, Pierre,  [http://www.dbnl.org/tekst/hall014gesc02_01/hall014gesc02_01_0035.php?q=cyclotron#hl1 "De kernfysica en de deeltjesfysica”], 87.]]
Cœur du premier cyclotron belge (année de construction1947), qui en 1970-1972 ( ?), trouve une seconde vie en devenant un monument public de commémoration à Louvain-la-Neuve.
__NOTOC__


<br/>
===Présentation===
Le monument de commémoration situé sur le boulevard Baudouin 1er est une pièce originale d’un cyclotron hors d’usage, un accélérateur circulaire de particules. Il s’agit plus précisément du cœur qui est la pièce centrale du premier cyclotron de Belgique construit sous la supervision du professeur de l’[[Université de Louvain]], [[Hemptinne, Marc Ferdinand Léon, comte de (1902-1986)|Marc de Hemptinne]]. Il est en acier et est peint en rouge. L’ensemble du monument mesure 6 mètres cubes.
<br/> Une inscription peinte en blanc est apposée sur ce monument :
:''Coeur du 1er cyclotron belge 1947''

<br/>

===Historique===
Juste après la Première Guerre mondiale, la Belgique entre de plain-pied dans la recherche internationale de pointe en physique expérimentale. À l’[[Université de Louvain]], le professeur [[Hemptinne, Marc Ferdinand Léon, comte de (1902-1986)|Marc de Hemptinne]] se consacre à l’étude de nouveaux développements expérimentaux. Après la Deuxième Guerre mondiale l’université louvaniste sous l’impulsion de ce sientifique et avec le soutien financier de l’Union Minière et de l’[[Institut interuniversitaire des Sciences nucléaires|Institut Interuniversitaire des Sciences nucléaires]], entame la construction d’un cyclotron accélérant des deutons. Cette machine est installée au Centre de Physique nucléaire à Heverlee. De 1952 à 1959, elle est employée à la production d’isotopes radioactifs et de neutrons rapides. Dans les années qui suivent, elle est utilisée pour l’étude des réactions nucléaires et à la spectroscopie d’états à très courte durée de vie.
<br/>À l’occasion du déménagement de la partie francophone de l’[[Université de Louvain]] en Brabant Wallon, de nouveaux laboratoires sont construits ainsi qu’un nouveau cyclotron isochrone. Cette machine, appelée CYCLONE (CYClotron de LOuvain-la-NEuve), entre en fonction en 1972. Elle devient bientôt un outil de collaboration interuniversitaire et internationale. La Belgique joue de cette manière un rôle précurseur dans le développement de la physique nucléaire et de la physique des particules, comme le témoigne également la contribution importante des chercheurs belges lors de la mise en place du CERN. Entre-temps, l’ancien cyclotron de Louvain et démantelé. Pour commémorer les balbutiements des pionniers de la Belgique en physique nucléaire, il est décidé d’exposer le cœur de cette machine sur l’espace public.

<br/>
===Localisation===
Le cœur du cyclotron se trouve sur la berne centrale du Boulevard Baudouin 1er à Louvain-la-Neuve, non loin de l’actuel cyclotron encore actif à l’[[Université de Louvain|UCL]]

<br/> 
===Références===
*MACQ, Pierre, "Le cyclotron", in : Paul Servais, Véronique Fillieux en Françoise Hiraux (éds.), ''La recherche. Passions, pratiques, parcours. La communauté scientifique a l’UCL depuis 1834'' (Louvain-la-Neuve : Archives de l’Université catholique de Louvain, 2001) p. 249-257.
*MARAGE, Pierre, [http://www.dbnl.org/tekst/hall014gesc02_01/hall014gesc02_01_0035.php?q=cyclotron#hl1 "De kernfysica en de deeltjesfysica"], in: {{Halleux 2}}, p. 85-92.